Une histoire d'autosabotage en business

... ou quand j'avais honte d'écrire
Vendredi dernier, j’ai proposé à mes abonnées dans la communauté Désobéissance Business du coaching gratuit durant le week-end.
J’ai invité le groupe à me shooter toutes leurs questions biz et nous avons pu aborder plein d’éléments hyper intéressants.
Mais un commentaire en particulier a retenu mon attention.
Un commentaire, balancé comme ça, m’a touché en plein cœur, car je me suis reconnue.
Cette entrepreneuse disait (je paraphrase) ne pas écrire ou créer du contenu, car elle fait trop de fautes d’orthographe.
Et ça m’a touché en plein cœur, parce que ma dyslexie et mon déficit d’attention font que j’ai toujours fait beaucoup d'erreurs en écriture.
Ce complexe m’a handicapé pendant si longtemps qu’il a failli ruiner mes rêves.
J’avais honte de ne pas bien écrire.
Mon imaginaire, mes idées, ma créativité étaient adorés à l'oral, mais à l’écrit…
La légende raconte que certains de mes profs sont devenus aveugles…
On m’a dissuadé d’écrire, on m’a encouragé à m’en tenir au strict nécessaire.
Et je les ai écoutés.
Presque.
Je suis devenu journaliste de presse écrite.
Mais seulement parce qu’il y avait toute une équipe pour s’assurer que je ne ruine pas leur lectorat.
Et puis, c'est plus simple de relater des faits avec des verbes simples que d'exprimer ses émotions avec des tournures plus recherchées...
Lorsque je suis devenue entrepreneuse, écrire me coûtait une fortune en correction !
Du coup, j’ai juste arrêté.
Il a fallu des années de frustration, d’apprentissage et d’acceptation pour que je revienne à mes premières amours.
En secret d’abord, puis de plus en plus visible.
Mais le mal était déjà fait…
J’avais éteint ma lumière.
Je me suis caché, je me faisais toute petite.
Ce qui m’a sauvé ?
Mon désir d’aider mes clientes et ma vision pour mon business.
Alors j’ai commencé à écrire pour te dire que je n’écrivais pas bien.
J’écrivais pour te dire que j’avais peur.
Je t’ai avertie : tes yeux risquent parfois de brûler, mais je veux écrire.
Et toi, mon audience, dans ta bienveillance, m’a accueilli les bras ouverts.
Puis, j’ai décidé de sortir de mon sac à complexe tout le reste : je parle trop vite, je fais beaucoup d’anglicismes, je suis HSP, je bafouille, je postillonne, je ris quand je suis nerveuse, je me trouve trop grosse, pas assez patiente, etc.
Et toi, mon audience, dans ta bienveillance tu es resté et tu m’as même rassuré : « moi aussi. »
Tu ne t’en doutes peut-être même pas, mais… ce qui t’empêche aujourd’hui de faire briller ta lumière dans ton biz, c’est LA chose que ton audience a besoin que tu partages.
C’est ce qui leur donnera envie de connecter avec toi d’une manière encore plus forte, encore plus intime.
C’est ton super pouvoir et tu en fais la pire chose qui te pourrit la vie.
xx